Voici un album que j'attendais comme le Messi. Oui, Messi sans "e". Faut dire que j'avais adoré les deux premiers 7" (sur Sacred Bones et Toxic State) pleins d'un Post-Punk bruyant, barré, maladif. Sans doute parmi les EPs que j'ai le plus joué. Alors quand le copain Paco a mis des morceaux en ligne sur son bandcamp, j'étais comme un fou.
J'ai fait tourner et retourner les mp3, sans vraiment saisir pourquoi je ne le sentais pas plus que ça. Quelques jours plus tard, j'ai chopé le disque, pour voir. Je te rappelle au passage que chez Pigeons et Corbeaux, on achète ses disques... Finalement, il se trouve que le line-up du groupe a pas mal bougé entre les EPs et l'album. Le bassiste Jasper McGandy (Cult Of Youth) a été remplacé par Jess Poplawski (Survival), et le clavier Christian Count (Cult Of Youth aussi) s'est cassé. Il n'y a pas de synthé dans les crédits de l'album.
J'ai fini par mettre le doigt dessus. Ce qui m'a gêné le plus au début, c'est la couche de sale qui pollue la production dans son ensemble. La voix géniale de Chi Orengo est couverte de tout un fatras trop poilu. Je m'y suis fait, Nasty Witch Rock reste dans mes vingt albums préférés en 2015, mais je pense que le groupe a le potentiel pour faire encore mieux, façon Bauhaus, comme tu peux le constater par toi-même. Ph.
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