mardi 27 décembre 2022

Third wave 1987-1991 (part 10)

 91 à 100


Dead Can Dance – Within The Realm Of A Dying Sun


Choix difficile entre Within The Realm Of A Dying Sun et Serpent's Egg, la discographie des Australiens est pleine et complète. Sur ce troisième album, point d'extravagance mais des chansons ciselées par des elfes.



The Grinning Plowman – Days Of Deformity


Sur son premier (court) album, The Grinning Plowman explorait des univers gris et sombres, tout à fait P&C. Le disque alterne orages et éclaircies, rocks et ballades, comme un Birthday Party. 



Nikki Sudden & Rowland S. Howard – Kiss You Kidnapped Charabanc


Le duo a produit plusieurs disques qui ne ressemblent ni à ceux de Swell Maps, ni à ceux de Birthday Party, leurs précédents groupes. On y trouve plutôt un blues électrique et strident, souvent minimaliste. Note que la version CD contient cinq titres en plus, dont l'excellent Wedding Hotel.



Area – The Perfect Dream



Plusieurs albums des Américains de Area dans les années 80, je me suis arrêté sur la dream pop du  Perfect Dream, qui porte bien son nom. L'utilisation du saxophone peut rappeler Sad Lovers & Giants.



Little Nemo – Sounds In The Attic


87-91 sont les années clés pour Little Nemo qui a sorti pratiquement toute sa discographie dans ces années. Je me suis attardé sur leur premier "vrai" album qui n'a pas pris une ride, contrairement à moi.


Emerald Vein – Land Of The Living


Le disque parfait d'une journée d'hiver au coin du feu, des vrais bijoux se planquent ça et là sur cet album intemporel. Je suis étonné que les copies originales ne valent pas encore une fortune.



Passion Fodder – Love, Waltzes And Anarchy


Theo Hakola dans ses aventures post-Orchestre Rouge a produit plusieurs albums dans la deuxième moitié des années 80, dont ce Love, Waltzes And Anarchy au parfum Bad Seeds : orgues, harmonicas, steel guitar, accents chaloupés, tout y est.



Mome Rath – Sarasvati


Non, ce n'est pas Martyn Bates au chant dans ce groupe puisqu'ils étaient Parisiens. Cet album fera le bonheur de tous les fans de Eyeless In Gaza et pourquoi pas de Tears For Fears.



The Sundays – Reading, Writing And Arithmetic


Entre Harriet Wheeler et Björk, mon cœur balance. Dans l'univers P&C, c'est Harriet qui gagne, rien que pour la beauté de ce debut album. 



Felt – Poem Of The River


Difficile de croire que Poem Of The River était déjà le septième album de Felt en cinq ans d'existence. Malgré le départ de Maurice Deebank et sans son jeu de guitare caractéristique, Felt prenait un virage vers le Neil Young classique.  
















vendredi 23 décembre 2022

Third wave 1987-1991 (part 9)

 81 à 90

My Bloody Valentine – Loveless


A feu et à sang. 4ème opus des Irlandais, Loveless offre une production dingue, très sophistiquée, loin du post-punk plus primitif des débuts. Le disque est devenu iconique.



The Tear Garden – Tired Eyes Slowly Burning


Groupe formé autour d'Edward Ka-Spel des Legendary Pink Dots et de cEvin Key de Skinny Puppy, le résultat, au moins sur ce disque, me rappelle étrangement les Swans. Note que le CD contient plusieurs titres en plus, dont l'excellent Ophelia.



The Cassandra Complex – Feel The Width


Un autre groupe de Leeds dans les playlists Pigeons & Corbeaux. Possible que mon disque préféré de Cassandra Complex soit ce Live rugueux et industriel. L'influence des Sisters of Mercy me parait évidente.





The Snake Corps – 3rd Cup


Malgré sa pochette peu engageante, le 3ème album des Snake Corps, avec Tristan Garel-Funk et Nigel Pollard ex-Sad Lovers And Giants, vaut le détour. Il délaisse les guitares façon The Cult du deuxième album pour un retour aux fondamentaux.



Psihokratija – Album Mentalnih Fotografija


Découvert par la réédition de Detriti recs, ce magnifique album made in Jugoslavija démontre encore la vitalité de la scène des Balkans. Tu peux aussi balader tes oreilles sur Paraf, Idoli, Haustor, Luna, etc.



The Tors Of Dartmoor – The Obvious Darkness


Autre groupe influencé Sisters, mais originaire de Stuttgart, The Obvious Darkness marquait le début d'une longue discographie. Authentique darkness.



Billy Idol – Idol Songs - 11 Of The Best


Parce qu'il faut bien se détendre, le Best de Billy Idol continue d'animer le dance-floor P&C. Comme un Bowie sous stéroïdes, mais goût madeleine.


The Art Of Noise – The Best Of The Art Of Noise


Autre Best Of obligatoire, celui d'Art Of Noise qui compile des tubes à la pelle et rappelle combien ce groupe a pu être influent, samplé, détourné, publicité.


Opéra De Nuit – Opéra De Nuit


Malheureusement un seul album à l'actif des Lyonnais Valréassiens, difficile à trouver en version originale, mais qui mériterait une réédition. Contient quelques tubes glacés !



Anne Clark – Hopeless Cases


La toujours prolifique Anne Clark sortait Hopeless Cases en 1987, album aux confins de la synth-pop, de l'art rock, avec des touches folk. Me rappelle Laurie Anderson. Inclassable, intouchable. 







à suivre...




samedi 17 septembre 2022

Third wave 1987-1991 (part 8)

 71 à 80


Dinosaur Jr – Green Mind


Fin de 80's, période faste de Dinosaur Jr que j'ai écouté religieusement jusque Where You Been. La suite des aventures m'a moins enthousiasmé. Je recommande cependant J Mascis + The Fog – Free So Free paru en 2002.



R.E.M. – Green


Jusque Out Of Time, les albums de R.E.M. sont tous excellents, dans une veine légèrement folk qui plaira autant aux amateurs de Neil Young que des Violent Femmes. A partir de 1991, c'est l'indigestion radiophonique et R.E.M. a disparu de mon R.A.D.A.R.



Christian Death – Sex And Drugs And Jesus Christ


Bête curieuse, pas toujours à la hauteur de sa réputation, Christian Death avait mis suffisamment d'éléments dans Sex And Drugs And Jesus Christ pour piquer ma curiosité. C'est le seul disque de CD que je joue encore.



The Prunes – Nada


Pile dans la période, les trois albums des Prunes permettent aux déçus de l'arrêt des Virgin Prunes de remettre une pièce (trois) dans le jukebox. Sans vrais hits, les disques atmosphériques vieillissent bien. Le côté théâtral des Virgin Prunes laisse place à des accents électriques de toute beauté.



A Gethsémani – Âme Triste




La cassette de 1987 a enfin été éditée en vinyle en 2019. Groupe français confidentiel, il mérite autant d'attention que les cadors de la scène belge minimal darkwave comme A Blaze Colour.



A Scanner Darkly – This Is The Way


Unique album de ce groupe de Boston, This Is The Way présente un mélange subtil de post-punk avec une voix gratinée goth. Le genre de disque très peu reconnu qui se trouve encore à des tarifs abordables. 



East Wall – Silence


Side-project de Kirlian Camera, East Wall brille par moments de morceaux fantastiques comme ce Silence. Le côté Eurodance peut aussi avoir tendance à saouler. Disque très hétérogène donc.



Moev – Yeah Whatever


Troisième album des Canadiens de Moev, très bon complément de Psyche sur une c90, ce disque les voyait explorer le monde des majors sans vraiment rencontrer le succès. Il y a pourtant d'excellents morceaux sur ce disque, surtout si tu kiffes Killing Joke.



Love Is Colder Than Death – Teignmouth


Ce premier album de 1991 évolue sur les terres explorées précédemment par Dead Can Dance, mais ajoute une touche plus minimale et plus électronique. Il s'épargne même le côté linéaire inhérent à ce genre de musique.



Lycia – Ionia


Parution en 1991 également pour ce premier album des Arizoniens de Lycia, début d'une belle série de disques aux atmosphères fascinantes. Music To Play In The Dark. Le groupe n'a rien perdu de sa superbe, les deux derniers disques A Line That Connects (2015) et In Flickers (2018) en attestent.



A suivre...

samedi 3 septembre 2022

Third wave 1987-1991 (part 7)

 61 à 70


Nick Cave & The Bad Seeds – Tender Prey


L'enfant terrible de la famille Mute était au top de sa forme à la fin des années 80. Je réécoute avec plaisir ce disque produit avec minutie par son ingénieur en titre Tony Cohen.



Tuxedomoon – You


Steven Brown et compagnie étaient également au sommet de leur art à la fin des années 80. J'aime aussi beaucoup le mini-album Ship Of Fools paru l'année précédente. Pas très dance floor, plutôt lazy afternoon...



The Essence – Ecstasy


J'ai appris par hasard que les Hollandais de The Essence allait jouer à Paris pour les 35 ans de leur début Purity. Je dois dire que ça me tente bien ! J'ai toujours été fan de leur son très Faith / Seventeen Seconds.



The Mission – Children


La scission Sisters / Mission avait créé trouble et discorde à l'époque chez les fans. Les lignes de basse de Craig Adams m'ont toujours autant plu que la dégaine fantomatique de Andrew Eldritch, donc je n'ai pas de préférence.
Les deux premiers Mission ne souffrent pas spécialement d'un syndrome stadium rock, contrairement aux suivants. Voir aussi https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2016/05/the-mission-gods-own-medicine-first.html



Les Tétines Noires – Fauvisme Et Pense-Bête


La paire d'albums Brouette et Fauvisme... des Tétines Noires a forcément sa place dans toute bonne collec' P&C. Inspiration, création, provocation, les ingrédients sont là pour me plaire, encore aujourd'hui.
Voir aussi https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2017/12/les-tetines-noires-fauvisme-et-pense.html



Phillip Boa & The Voodooclub – Hispañola


La discographie du sieur Boa est conséquente, Hispañola est un solide repère de ses capacités à surprendre et inventer. Je rejoue ce disque régulièrement avec plaisir. Un jour (une semaine), je me pencherai sérieusement sur les autres albums.



Dog Faced Hermans – Mental Blocks For All Ages


Autre groupe à la créativité sans limite, à l'intensité punk, Dog Faced Hermans avait produit deux albums supérieurs : Mental Blocks For All Ages et Hum Of Life. Beauté à tous les étages, pour amateurs de Violent Femmes ou The Ex.





Altered States – Is Anyone Out There ?


Dans sa première mouture, Altered States n'a produit qu'un seul album, mais il vaut le détour ! Pratiquement pas de temps mort, du hit post-punk à la pelle, ça reste une valeur sûre de cette période, surtout si tu dors en pyjama Red Lorry Yellow Lorry.



David Sylvian – Secrets Of The Beehive


Brilliant Trees, Gone To Earth, Secrets Of The Beehive : trilogie parfaite de David Sylvian à sa sortie de l'aventure Japan. Chaque écoute surprend et satisfait. Net et sans bavure comme un Spirit Of Eden.



Pieter Nooten • Michael Brook – Sleeps With The Fishes


Disque paru à l'époque sur 4AD et fruit de la collaboration entre un musicien de Clan Of Xymox et un producteur passionné d'ambiant, il propose en partie des compositions aériennes et aussi des versions étranges et planantes de hits de Xymox, comme ce After The Call présent sur Medusa.
Voir aussi https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2018/03/clan-of-xymox-clan-of-xymox.html



à suivre...

samedi 27 août 2022

Third wave 1987-1991 (part 6)

 51 à 60

Nitzer Ebb – That Total Age


Pas aussi Allemands qu'on aurait pu le croire, les Anglais de Nitzer Ebb ont poussé la musique électronique à des extrêmes jusqu'alors pas envisagés, en tous cas pas de manière aussi accessible. Revolution on the dance floor, annonce de la vague techno en approche.



Parade Ground – Cut Up


Secret le mieux protégé de Belgique avec la recette de la Westvleteren, Parade Ground m'enchantait déjà à la fin des années 80. Le groupe est toujours actif et n'a cessé de produire une musique fascinante, entre EBM et synth-pop.
Voir aussi https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2016/08/parade-ground-rosary.html



Front 242 – Official Version


Troisième opus de la saga 242, Official Version est plein ras la gueule de morceaux qui chahutaient les parquets de boites de nuit, aux heures où plus personne n'était sobre, à la fin des 80's. Le disque vieillit très bien, je trouve.
Voir aussi : https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2016/04/front-242-geography.html


Signal Aout 42 - Pro Patria


Fin des années 80, l'acid traverse tous les genres, y compris l'EBM bien sûr, tellement propice à ce mélange. Le duo belge SA42 symbolise pour moi le mieux ce son. Note qu'après une petite pose, ils ont remis le couvert en 2007 et sont toujours actifs. Preuve que l'acide, ça conserve.


Pankow – Freiheit Fuer Die Sklaven


Disque le plus intrigant de l'époque, c'est quoi ça Mahkob ? Giger ? le mec d'Alien ? Bref, après la curiosité venait le délice EBM produit par ce groupe de Florence. Leurs premiers travaux sont remarquables, j'ai encore en tête leur reprise de Warm Leatherette.


Borghesia – No Hope No Fear


Play It Again Sam jouait un grand rôle de pourvoyeur de came sonore à l'époque, en production et en import. Des trucs somptueux venus d'ailleurs, que tu pouvais chanter en yaourt slovène. Je découvre que Borghesia a repris du service en 2014, à mettre en écoute bientôt.



Coil – Love's Secret Domain


Coil en 1991 poursuivait sa trajectoire d’astéroïde, perché, inaccessible, comme envahi d'un parfum dub ambiant. J'avoue avoir calé sur ce disque à l'époque, mais je le digère beaucoup mieux aujourd'hui.


Jane's Addiction – Nothing's Shocking


Pendant ce temps, aux US, la révolution grunge se préparait... Souvent classé dans la catégorie Alternative Rock, Jane's Addiction puise son inspiration dans des Magazine, Joy Division, Velvet Underground. Matt Chaikin, le batteur de Kommunity FK, a également joué sur quelques titres.



Talking Heads – Naked


Disque assez clivant dans la discographie des Talking Heads, barré Joe Jackson, voire Paul Simon par moment, il prouve aussi que la new wave est un mouvement éclectique. 



Prefab Sprout – From Langley Park To Memphis



La voix de Paddy McAloon ajoute de la magie à la pop déjà léchée des Prefab Sprout. Je préfère Langley Park à Steve McQueen, I Trawl The Megahertz mérite aussi ton attention.


à suivre...