samedi 27 août 2022

Third wave 1987-1991 (part 6)

 51 à 60

Nitzer Ebb – That Total Age


Pas aussi Allemands qu'on aurait pu le croire, les Anglais de Nitzer Ebb ont poussé la musique électronique à des extrêmes jusqu'alors pas envisagés, en tous cas pas de manière aussi accessible. Revolution on the dance floor, annonce de la vague techno en approche.



Parade Ground – Cut Up


Secret le mieux protégé de Belgique avec la recette de la Westvleteren, Parade Ground m'enchantait déjà à la fin des années 80. Le groupe est toujours actif et n'a cessé de produire une musique fascinante, entre EBM et synth-pop.
Voir aussi https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2016/08/parade-ground-rosary.html



Front 242 – Official Version


Troisième opus de la saga 242, Official Version est plein ras la gueule de morceaux qui chahutaient les parquets de boites de nuit, aux heures où plus personne n'était sobre, à la fin des 80's. Le disque vieillit très bien, je trouve.
Voir aussi : https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2016/04/front-242-geography.html


Signal Aout 42 - Pro Patria


Fin des années 80, l'acid traverse tous les genres, y compris l'EBM bien sûr, tellement propice à ce mélange. Le duo belge SA42 symbolise pour moi le mieux ce son. Note qu'après une petite pose, ils ont remis le couvert en 2007 et sont toujours actifs. Preuve que l'acide, ça conserve.


Pankow – Freiheit Fuer Die Sklaven


Disque le plus intrigant de l'époque, c'est quoi ça Mahkob ? Giger ? le mec d'Alien ? Bref, après la curiosité venait le délice EBM produit par ce groupe de Florence. Leurs premiers travaux sont remarquables, j'ai encore en tête leur reprise de Warm Leatherette.


Borghesia – No Hope No Fear


Play It Again Sam jouait un grand rôle de pourvoyeur de came sonore à l'époque, en production et en import. Des trucs somptueux venus d'ailleurs, que tu pouvais chanter en yaourt slovène. Je découvre que Borghesia a repris du service en 2014, à mettre en écoute bientôt.



Coil – Love's Secret Domain


Coil en 1991 poursuivait sa trajectoire d’astéroïde, perché, inaccessible, comme envahi d'un parfum dub ambiant. J'avoue avoir calé sur ce disque à l'époque, mais je le digère beaucoup mieux aujourd'hui.


Jane's Addiction – Nothing's Shocking


Pendant ce temps, aux US, la révolution grunge se préparait... Souvent classé dans la catégorie Alternative Rock, Jane's Addiction puise son inspiration dans des Magazine, Joy Division, Velvet Underground. Matt Chaikin, le batteur de Kommunity FK, a également joué sur quelques titres.



Talking Heads – Naked


Disque assez clivant dans la discographie des Talking Heads, barré Joe Jackson, voire Paul Simon par moment, il prouve aussi que la new wave est un mouvement éclectique. 



Prefab Sprout – From Langley Park To Memphis



La voix de Paddy McAloon ajoute de la magie à la pop déjà léchée des Prefab Sprout. Je préfère Langley Park à Steve McQueen, I Trawl The Megahertz mérite aussi ton attention.


à suivre...

lundi 22 août 2022

Third wave 1987-1991 (part 5)

 41 à 50

Siouxsie & The Banshees – Through The Looking Glass


Peut-être en panne d'inspiration ou par envie de s'éclater, Mme Ballion pour son huitième album proposait une compilation de reprises. Les morceaux choisis démontrent son bon goût. Le disque passe encore impec. Donc Kraftwerk par Siouxsie.



Revolutionary Army Of The Infant Jesus – The Gift Of Tears



Excellent groupe de Liverpool, actif à la fin des années 80 et reformé récemment, le premier album est une petite merveille. Réveille le preux chevalier qui sommeille en toi.



17 Pygmies – Welcome



Les trois premiers albums de 17 Pygmies nécessitent une écoute attentive, pleine de surprise. Ce side-project de Savage Republic emprunte toutes sortes de voie, parfois hors piste, et distille quelques hits cold bien sentis.



Sol Invictus – Trees In Winter


Pas tout à fait au niveau du chef-d'oeuvre King & Queen (1992), Trees In Winter reste une pierre angulaire du folk apocalyptique. J'ai été également surpris par la qualité du dernier album Necropolis (2018). Retour en grâce.




Die Form – Photogrammes


Toujours actif depuis la fin des années 70 (!) dans une magnifique discrétion, le duo français réussi la performance de la créativité et de la longévité. Photogrammes peut servir d'habile introduction à leur immense discographie.



Alabama Kids – Earthman Supersmell


Si Drowsy River reste mon disque préféré des Alabama Kids, le deuxième album des Hollandais vaut aussi le détour pour ses petites chansons au blues électrique touchantes et justes, façon Dinosaur Jr.



The Church – Starfish


Autre groupe increvable, The Church défie les lois du vieillissement. Dans les années 80, les producteurs prestigieux se sont multipliés à leur côté. Starfish, leur cinquième album, les voyait présenter une pop glacée, électrique juste ce qu'il faut.



Jacquy Bitch – Frustration


Monsieur Bitch, toujours là lui aussi. Ancien membre de Neva, l'option solo lui a permis d'atteindre tout son potentiel. Sa musique aurait sans doute méritée des enregistrements moins roots, mais aujourd'hui ça fait partie du charme de cette cassette. Note aux labels : je ne serai pas contre une édition vinyle de Frustration...



Wipers – Follow Blind


Wipers, grand classique de la maison P&C, envoyait en 1987 son cinquième album au tempo plus lent et au fini moins brut. J'ai mis plus de temps à l'apprécier compte tenu de la puissance de ses prédécesseurs (voir https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2016/04/wipers-over-edge.html ). Là, c'est bon, je le tient.


Violent Femmes – 3


Dans leur grande sagesse, les Violent Femmes ont choisi d'appeler leur quatrième album 3. Rien que pour ça, respect. Pas aussi bien que le premier album, mais pas loin.




à suivre...





samedi 20 août 2022

Third wave 1987-1991 (part 4)

 31 à 40

Numb - Numb

Sublissime premier album paru en 1987, je me suis déjà longuement épanché sur l'histoire ici même a long time ago. https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2018/03/numb-numb.html
Disque essentiel pour qui a fréquenté le Ministry du début.


Martin Dupont – Hot Paradox


Sur ce disque, Inside Out, un des hits du dance floor sauce froggy, se démarquait et tenait compagnie sur une de mes cassettes fétiches à Never Come Back, Chercher Le Garçon, The Last Song et autres subtiles joyeusetés. Cassette empruntée par un camarade de chambrée disparu de la circulation... 



Camouflage – Voices & Images


Choix difficile entre les deux premiers albums de Camouflage, parus dans la même période, j'ai finalement succombé à l'intro démoniaque de That Smiling Face, avec son kick qui débarque pile au bon moment. Bien sûr, le goût Depeche Mode est bien prononcé, mais rien de rédhibitoire pour mes oreilles.



Sad Lovers & Giants – Les Années Vertes


Même si SL&G continuaient leurs aventures à la fin des 80's avec des albums planants comme The Mirror Test, j'ai choisi de mettre en lumière cette excellente compil'. Elle traînait d'ailleurs dans les archives à vendre de la radio locale et j'ai pu récupérer une copie usée mais pas finie. Je continue de la polir. 



Sixth Comm – Content With Blood


Les productions de l'ex-batteur de Death In June méritent en général le coup d'oreille. Imprégnées de mythologie nordique, elles sont parfois difficiles à décrypter. On sent une intention créative et une passion pour le froid.



Bauhaus – Swing The Heartache - The BBC Sessions


En 1987, Bauhaus avait déjà plié les gaules depuis un bail. Les BBC sessions remplissaient le vide abyssal laissé par leur fin. J'ai écouté religieusement ces versions qui pour certaines égalent les versions studio. Pour preuve, le morceau titre du disque, décharné, presque cru, qui ferait passer Joy Division pour du punk mélodique.




The Durutti Column – The Guitar And Other Machines


J'avais lu une comparaison de ce disque avec Talk Talk période Spirit Of Eden, mais je n'ai pu mettre la main sur le disque que bien plus tard. Satisfaire sa curiosité n'était pas toujours simple dans les 80's. Cet album reste un petit bijou de minimalisme dans le mélange acoustique / électronique.




The Astronauts – In Defence Of Compassion


J'ai toujours eu un faible pour les Astronauts, leur premier album a déjà fait l'objet d'une bafouille : https://pigeonsetcorbeaux.blogspot.com/2017/08/the-astronauts-peter-pan-hits-suburbs.html
Ils avancent en dépit du vent, des marées, des modes et ils me font penser à Wire par leur intégrité. Behind The Mirrors aurait pu avoir été écrit par Peter Gabriel ou David Tibet.



Iron Curtain – Shadow


Je m'étendrai sans doute un jour un peu plus sur le cas Iron Curtain. Pour l'instant, savourons un extrait de leur dernier disque. Le choix du titre est limité, ces californiens n'ont jamais fait paraître que des formats courts durant leur activité. Heureusement, Pylon a rassemblé leur discographie sur un double LP rutilant. Il existe aussi des cassettes Live toutes bueno.



The Neon Judgement – A Man Ain't No Man When A Man Ain't Got No Horse, Man...


Sans être un inconditionnel du Neon Judgement, je reconnais certains morceaux de bravoure comme Chinese Black, hymne du dance floor de la darkitude. Note que ce hit ne figure sur aucun album, mais sur un EP.


à suivre...