dimanche 27 mars 2016

Kaleidoscope - Vol. 1

L'objet le plus intrigant que j'ai pu entendre parmi ceux sortis en 2015.


Du mystère en barre. Conçue dans la région de New-York, cette cassette 10 titres marie la no wave et le post-punk et me fait imaginer un jam entre Rudimentari Peni et Protomartyr, ou une reprise des Contortions par Dawn Of Humans. 



Le duo d'ex Deformity a créé une oeuvre puissante, mais qui nécessite de s'accrocher un minimum. Ce n'est pas de la zik de rêverie ou pour danser en soirée, c'est plutôt celle qui se joue au casque au milieu de la nuit solitaire.




En attendant un éventuel pressage en vinyle ou un retirage de la cassette, elle est téléchargeable sur leur soundcloud. On attend la suite ! Ph.


samedi 26 mars 2016

Propaganda - A Secret Wish

Milieu des années 80. La new wave s'est répandue comme la chienlit (Tielnich) et la mauvaise synth pop, surtout la française (GoldImages, pouah !) est partout au Top 50. Cette soupe affreuse fera beaucoup de tort à un genre qu'on assimile trop vite à de la variété.
Récemment, en écoutant l'excellent album de Lebanon Hanover - Besides The Abyss, j'ai été frappé par des traits communs avec Propaganda. Je parle bien du groupe allemand qui a trusté le Top 50 avec P-Machinery.


Propaganda sur son premier album A Secret Wish avait un son beaucoup plus rude que la plupart des autres groupes à succès, du proche de Depeche Mode, de Tears For Fears et de New Order que de Bill Baxter. Le groupe avait été fondé par un ancien Die Krupps, Ralf Dörper, qui amenait une touche résolument indus. Les voix féminines contrebalançaient le tout et la qualité des compos en faisait un disque de chevet qui, je trouve, vieillit très bien.




La face A en particulier est spectaculaire. Je crois que je peux l'écouter en boucle pendant des heures. La face B contient quelques gros hits, mais me cause moins. Le reste des disques de Propaganda tire vers le Abba des mauvais jours. Pas glop. En tous cas rien qui s'approche de ce Jewel.



Si j'ai réveillé le Roland qui sommeille en toi, voici l'album en entier. Ph.




lundi 21 mars 2016

Hexvessel - No Holier Temple

Finlande. Varaus. Nolla Nolla Nolla. Forca Macabra. Hexvessel. Et 1000 autres groupes géniaux.



Je classe grossièrement les deux premiers albums d'Hexvessel au rayon neofolk, en insistant sur le côté organique de leur musique. Shamanisante à souhait, elle ne tombe cependant pas dans des travers faussement médiévaux. Elle a plutôt tendance à prendre racine dans les bas-fonds de la musique progressive et les bandes originales de films sur les rennes et les feux de camp.


Sur le second album, No Holier Temple (Svart, 2012), les morceaux s'étendent à l'infini ou bien ils restent courts, ni les formats ni les instruments utilisés ne sont prévisibles, ce qui en fait un disque riche, toujours inventif. Je me surprends même à tolérer un accordéon comme sur Are You Coniferous?


Me croiras-tu si j'ajoute qu'en plus ils ont le sens du blues


Hexvessel vient de sortir un nouvel album, When We Are Death, qui, à première écoute, part un peu moins loin que les deux premiers dans la poésie noire. On prendra le temps de vérifier. Ph.

samedi 19 mars 2016

Talk Talk - The Colour Of Spring

Troisième album de la bande de Mark Hollis, The Colour Of Spring (1986) annonçait la virée de Talk Talk en dehors des sentiers battus de la new wave synthétique et pop. Comme si le groupe avait eu envie de jouer avec Robert Wyatt, à Montreux, au jazz festival. Virée qui se changera en voyage définitif avec Spirit Of Eden (1988) et Laughing Stock (1991).


The Colour Of Spring est un album où les morceaux conservent des structures "chanson" mais les arrangements, les ambiances, la longueur même des titres dépassent le cadre de la pop commerciale, ce qui leur vaudra plus tard bien des déboires avec les maisons de disques. De là à leur donner un statut d'inventeur du post-rock, il y a un pas que je ne franchirai pas, d'autant que je considère encore cet album comme de la new wave.



Contrairement à ce que laisse penser le titre, loin du Sowing The Seeds Of Love par exemple, The Colour Of Spring est un disque sombre, aussi bien dans sa musique que dans ses textes, et n'a rien à envier aux autres ambianceurs sordides des années 80. Juste un feeling different. Je ne sais pas si les gars de Radiohead se sont gavés de Talk Talk dans leur jeunesse, mais je n'en serai pas surpris.


Le Live à Montreux, vidéo classique des amis de Talk Talk, pour comprendre la démarche, en sentir l'ampleur.



L'album en entier pour le cas où tu aurais un doute. Ph.

Rule Of Thirds - Rule Of thirds

Australie toujours. La démo cassette avait été rééditée en 2013 par le label plutôt axé hardcore Video Disease. J'en avais chopé une et l'avais adorée. Le 7" qui a suivi était tout aussi moelleux.


L'album paru sur No Patience en Australie et Mass Media aux US ne fait que confirmer et intègre le Top of the year 2015.



Avec un nom pareil, on pourrait s'attendre à du bon gros neofolk façon Death In June, mais Rule Of Thirds garde un cap résolument post-punk, école Cure, avec parfois des accents qui me rappellent les Slits. Le chant féminin peut-être ?


Il y a de quoi faire une giga mixtape avec tous les groupes venant d'Australie en ce moment. Il faudra que je vous parle de ce bouquin : 

D'ici là, l'album de Rule Of Thirds est en écoute sur le bandcamp de No Patience. Ph.

Total Control - Henge Beat



Cet album de Total Control a mis pas mal de monde d'accord lors de sa sortie. Pourtant, j'avais pas tiqué plus que ça sur les 7" précédents, pour être honnête j'en avais même gardé aucun. Je les ai réécouté depuis, sans regret. Certains morceaux des 7" sont repris sur l'album, dans des versions beaucoup plus convaincantes je trouve. Et je valide avec Retiree.


Henge Beat est une suite de hits méchamment puissants, un mélange jouissif de punk et de kraut, appelons ça post-punk, avec du haut niveau de fessée dans tous les domaines : guitares, batterie, basse, voix, la distribution est généreuse. 


L'intérêt de Total Control dépasse même la cadre de la zik puisque le chanteur, Daniel Stewart, rédige quelques-unes des meilleures pages de fanzine d'Australie depuis un certain nombre d'années. Le zine en question s'appelle Distort, au cas où. Les textes tiennent donc plutôt bien la route. Les zicos se partagent dans des orchestres de bal comme UV Race ou Eddy Current Suppression Ring. Total Control existe toujours, un second album, Typical System, est paru en 2014. Il explore des sphères plus électroniques, new wave. Un favori également.

Difficile encore de faire un choix parmi autant de bons morceaux, d'écarter Carpet Rash, No Bibs ou Meds II. Du coup, voilà l'album en entier, tu feras le tri toi-même  Ph.


lundi 14 mars 2016

In Camera - Era

J’ai découvert In Camera par hasard, en me promenant sur internet de lien en lien, comme j’aime assez souvent le faire. C’est un groupe anglais de la fin des 70’ / début 80’. Ils ont sorti deux 12’’ et un 7’’ sur le label 4AD à cette époque. Des 4 membres de In Camera, il semblerait que seul le guitariste ait perduré avec le groupe The Wolfgang Press.
Le Label 4AD avait déjà compilé la discographie du groupe en 1992 sur le CD 13 (Lucky For Some), il a remis le couvert en 2015 en sortant Era, un double LP contenant sur le 1er disque tous les morceaux studio et sur le 2ème des versions démos, des enregistrements BBC, des live et des répétitions. Je me suis donc décidée à attraper la galette avant que sa cote ne grimpe vite.


In Camera vous donnera une bonne occasion de vous replonger dans un pur son new wave des années 1980. Je vous ai sélectionné le morceau Apocalypse, dernier titre de leur dernier 12'', lui-même intitulé Fin. Tout un programme !




In Camera a fait parti des premiers groupes signés chez 4AD et 35 ans après, à l'écoute de Era, on aimerait que ce groupe existe aujourd'hui et qu'on puisse le voir en concert ! A défaut, on va se contenter d'apprécier leur musique : ça joue dans la même veine que des Joy Division, Bauhaus ou PIL. Ce que j'aime dans In Camera c'est comme dans Bauhaus, des morceaux souvent longs, avec une section rythmique aérienne et tribalisante, une voix chantée/hurlée et une bonne dose de sombritude. E.

dimanche 13 mars 2016

Lakes - Winter's Blade

Profitons de la sortie du nouvel et sixième album studio de Lakes (Arms In Twilight - Beläten recs) pour revenir sur le parcours de Sean Bailey. Cet Australien est d'abord passé par tout un tas de groupes plus ou moins punk, avant de commencer à s'amuser seul dans son coin avec ses synthés. En a résulté le premier album éponyme en 2005, un disque minimal, caustique, très intéressant. Lakes a ensuite pris un virage neofolk avec deux disques, Cloven et Solar Flecks, aux tirages très limités. Le quatrième album, Winter's Blade, sortira dans des quantités plus conséquentes tout en restant compliqué à trouver ailleurs qu'en Australie.


Minimale, froide, austère, la musique de Bailey regorge de moments magnifiques. J'ai eu un gros coup de coeur pour ce disque en 2011.



Paru en 2013, le cinquième album, Blood Of The Grove, aura droit à une édition européenne par Avant!, très bon label Italien. A mon avis aussi bon que Winter's Blade, c'est le dernier disque (pour l'instant) réalisé seul par Bailey puisque le nouvel album a été composé à trois, avec les musiciens qui l'accompagnent sur scène. Je ne suis pas 100% convaincu, Arms In Twilight est très inégal et manque globalement de relief, surtout comparé aux disques précédents. Difficile de faire mieux que ce Winter's Blade.



Tu trouveras les autres disques de Lakes sur leur bandcamp. Ph.





samedi 12 mars 2016

Viet Cong - Viet Cong

Reste quelques albums de ma liste des favoris de l'année 2015 dont on a pas encore parlé ici bas. Le gagnant du jour vient du Canada. Une partie des membres de Viet Cong jouait précédemment dans Women, On peut parler d'une évolution sensible, surtout dans le registre vocal, mais il y avait déjà dans Women des éléments Post Rock et de noise qu'on retrouve au long de ce premier album de Viet Cong. On sent comme une affirmation, une exclamation même.


Le disque passe d'autant mieux qu'il n'est pas trop linéaire. En même temps, s'ils avaient collé une partie de reggae ou de bourrée auvergnate ou un d-beat bien puissant au milieu, ça l'aurait peut-être pas fait. La raie au milieu n'est plus à la mode.


Des compos assez classiques et d'autres un peu plus surprenantes sont donc au programme. L'album est rempli de petits détails sonores bien sentis. On peut vite se retrouver à l'écouter tous les jours. Une accroche mélodique minimum par morceau garantit que chacun possède son identité. 


Le disque se termine sur un morceau de plus de dix minutes, assez captivant. J'ai l'impression d'entendre une chanson perdue de Wire. Au début j'ai même cru que c'était une reprise. L'arpège, les choeurs, tout ça sent bon le Chairs Missing. Ph.



vendredi 11 mars 2016

Merchandise - (Strange Songs) In The Dark

Si le tout premier EP de Merchandise ne m'a pas laissé un souvenir inamovible, j'ai été sidéré en entendant (Strange Songs) In The Dark. Carson Cox et David Vassalotti ont créé un shoegaze décontracté aux accents de Morrissey, un truc qui balance entre frivolité noise et mélodies subtiles, sans jamais m'ennuyer, au contraire.


On était en 2010, Merchandise venait de défoncer quelques barrières et transformer du bruit en musique, et inversement.


Je n'aime pas spécialement opposer bruit et musique. On juge certes l'un et l'autre subjectivement, mais certains disques montrent de manière évidente qu'on les a forgés dans le but d'être à la fois bruyants et mélodieux. On entend l'intention. 



Je trouve que pour réussir un chouette album, l'alchimie complexe est nécessaire pour une simple raison d'esthétisme et de volonté de création - en toute modestie. Juste après ce court album Merchandise en a sorti un autre, uniquement en format cassette, avec un poil d'expérimentation en plus, mais finalement pas tant que ça. J'espère bien que Gone Are The Silk Gardens Of Youth sortira un jour en vinyle. 



Pour l'instant, tu peux le trouver ainsi que toute la discographie avant la signature 4AD sur ce site : https://merchandisetheband.wordpress.com/audio/

Je reviendrai sur la suite des aventures de Merchandise au pays des Cocteau Twins, de Bauhaus et de In Camera une prochaine fois. Ph.




mercredi 9 mars 2016

Transfix - Transfix

J'ai déjà écrit une petite chronique de ce disque sorti en 2014 sur le blog de Flo.


J'adore toujours ce disque. Il est à la fois sinistre et réjouissant, un peu comme le ciel d'hiver chargé de nuages tout gris, il me fascine. Où C. McDonnell a-t-il trouvé son inspiration ? La musique de Transfix, chargée de mélancolie, est assez emblématique de ce qui peut se faire de mieux dans le Nord-Ouest des US. Il m'est arrivé de l'écouter trois fois de suite. Choisir des morceaux pour illustrer cet article n'a pas été chose simple, j'ai donc fait un pouf-pouf. T'as gagné Fix Tomorrow.


Depuis l'année dernière, l'album a disparu de bandcamp et on ne trouve que deux morceaux sur le soundcloud du label. Si tu ne connais pas ce disque, sache que tout est à l'avenant, très très bon.


L'album s'aventure même en terrain mystique, on sent chez eux des influences de Psychic TV ou de Suicide. La preuve avec ce clip de New Fix.



Un nouvel album de Transfix (ou Trans FX) est paru cet été en collaboration sur K Records et Perennial. Fine équipe. Le disque promet. Ph

Edit janivier 2017 : le disque en entier, ripé du vinyle.




lundi 7 mars 2016

Status Quo - Hello!

Hello! est sorti en 1973. Le groupe existait déjà depuis pas mal de temps, mais c'est seulement à partir de 1972 et leur signature avec Vertigo, label où ils rejoignent le Sabbath, qu'ils deviennent LE Quo, une référence en matière de Hard Rock


Tu me diras : "quel rapport avec le Punk?" Comme Hawkwind et quelques autres, Status Quo fait partie des groupes qui ont influencé la scène New Wave anglaise du milieu des années 70. Le son de guitare des Pistols ne vient pas de n'importe où. John Lydon lui-même était un grand fan. Pourquoi ? parce que ça jouait grave, avec la banane. Comme il le dit dans son bouquin "La Rage Est Mon Energie", il méprisait les fans, mais adorait le groupe. Il y a de quoi. Le riff de Roll Over Lay Down est tellurique.


Le grand morceau du Quo en France dans les années 70, c'était Caroline. On avait parfois droit à une séquence Trust / ACDC / Sabbath / Quo à la radio ou sur les bals populaires, c'était toujours les mêmes titres. Quand même, quand on y pense, Antisocial à pleins tubes sur la place de la Mairie au 14 juillet... Ph.





dimanche 6 mars 2016

Gluebag - Confused

C'est une excellente idée qu'a eu le label Framework de presser en vinyle la cassette très confidentielle de Gluebag - sac de colle pour les intimes, compagnon de route de nombreux ados dans leur période de découverte de la vie et de ses (dé)plaisirs. Cette demo sortie en série très limitée en 2008, je m'imagine très bien l'avoir en main, l'écouter et me dire : "c'est trop bon pour ne pas se retrouver sur disque."


Fast Forward 2014. La cassette est rééditée en LP dont je me délecte. C'est exactement à ça que je pense quand j'évoque le genre Proto Punk, sauf que là ça se passe après. Revival ou pas, à la limite je m'en fous. Ce qui m'importe c'est comment ça sonne. Et mon ami ça sonne diablement bien, un peu de blues, un peu de folk, pas mal de rock et un son bricolé, mais efficace m'ont fait jouer ce disque un certain nombre de fois.


Il y a donc des chansons assez rythmées et dansantes sur cet album, mais aussi des balades bruyantes comme je les aime, genre toute la misère du monde, du blues sauce teenage avec même de l'harmonica. Bored ça s'appelle.



Et puis il y a du Waknwol super bien exécuté. Les zicos de Gluebag sont loin d'être des inconnus, le chanteur-guitariste a oeuvré dans des groupes du calibre de SQRM. Tu trouveras ce disque en entier sur leur bandcamp. Ph.


vendredi 4 mars 2016

Fat White Family - Songs For Our Mothers

Je ne regrette pas d'avoir jeté une oreille à ce groupe complètement inconnu pour moi il y a quelques semaines. Le second opus de Fat White Family, sorti en Europe sur Without Consent, est une vraie merveille aux confins de la pop psychédélique et de la musique neofolk. Les influences diverses et variées sont mariées avec talent, j'entends aussi bien Thee Oh Sees que Death In June. Le disque se laisse apprivoiser tranquillement et rend addict assez vite.


Je dois bien être à dix écoutes en une semaine, une le matin, une le soir, comme un suppo'. Mon morceau préféré est l'avant dernier en face B : "We Must Learn To Rise".



De ce que j'ai pu lire, Fat White Family pratique facilement la provocation. Ils aiment abuser de produits qui facilitent le transit spirangulaire et peuvent parfois utiliser une imagerie pseudo-militaire comme sur ce second clip. Ils auraient certainement fréquenté une certaine boutique Sex à Londres en 1976.


Leur album montre qu'on n'est pas obligé d'entrer dans une surenchère de virtuosité ou de technique pour proposer de la musique intéressante sur un disque qui n'est ni linéaire, ni monotone. Je croise les doigts pour pouvoir les choper en concert cette année. Ph.


mercredi 2 mars 2016

Pig DNA / Creeping Dose / Chicken Chain

Ces trois disques apparaissent dans mes favoris 2015. Ils ont le point commun d'envoyer le bois, de masser sévère, d'arracher la viande. Du Hardcore quoi. Pigeons et corbeaux au pays des concerts chauds, sales, bruyants.
Le premier sur la liste, le maxi Mob Shity des ricains de Pig DNA, est paru sur La Vida Es Un Mus. Non, j'ai pas d'abonnement chez Paco, c'est juste qu'il sort plein de trucs bien. Après trois cassettes, Pig DNA balance un 12" acidulé, goût Wasabi. ça fleure bon le flexi de la grande époque Banzaï.





J'ai aussi bien aimé le debut EP de Creeping Dose intitulé Filth Is Power. ça latte, c'est complètement à burnes et donne envie de faire slammer le poney en peluche des gamines. Vivement un album !






Parmi une myriade de bons disques de Hardcore parus en 2015, celui de Chicken Chain se distingue par une certaine cohérence générale et un son génial. J'ai écouté ce disque trois ou quatre fois de suite quand je l'ai reçu. En vieux fan de Die Kreuzen (avant 1985) je savoure chaque disque qui explore ces zones délabrées, surtout quand l'artwork montre un bel oiseau. Ph.