mercredi 31 juillet 2019

This Is The Bridge - In The Strangled Air

Nous nous étions régalés à danser sur l'excellent Broken Sculptures en 2018, This is the Bridge invite à remettre le couvert avec de nombreuses galettes : vous trouverez 2 albums sur bandcamp sortis cette année, plus un EP, des compils, une réédition...  Pas eu le temps de tout digérer, mais j'ai pas mal écouté les titres de In The Strangled Air. 


L'album enchaîne morceaux dansants et titres plus ambiant. C'est bon comme un mix de Dancing Plague avec Martial Canterel. The Mayfair Set risque de vous allécher.


Dans un registre synth wave minimaliste, This is the Bridge a l'art et la manière de lécher les morceaux, de peaufiner samples, boucles et boites à rythmes, le tout agrémenté d'une très belle voix et d'un sens de la chanson très anglais. A l'image du martial Fallen Flower.
 
  
In The Strangled Air est sorti en même temps que Dancing Blind. Artwork similaire, même registre musical. On attend avec impatience un ou des supports physiques. (E.)

lundi 29 juillet 2019

Emerald Vein ‎– Land Of The Living

Dénichés récemment grâce à Systems Of Romance, blog que je ne saurais trop te conseiller, les deux albums de Emerald Vein m'ont tapé direct dans l'oreille. Subtile et habitée, la musique du sieur Young se propage dans les neurones comme un souffle frais et persistent. On rejoue les disques, souvent. 


J'ai posé mon dévolu sur le second album. J'aurais pu tout aussi bien choisir le premier. C'est le propre du choix : arbitraire, intuitif. Honnêtement, j'aime beaucoup les deux albums qui ne se distinguent pas beaucoup l'un de l'autre.
Il est temps de lâcher quelques noms en comparaison. Frankie dans son blog évoque In The Nursery, je trouve pour ma part des airs de The The, de Kate Bush, de Neil Young, de Eyeless In Gaza, voire quelques riffs de guitares façon Tears For Fears. De qui susciter ta curiosité.


La provenance américaine (Boston) et le label belge pourrait donner quelques indications erronées quant au contenu du disque. A quelques détails près on pourrait presque parler de neofolk. On peut même penser à un son qui sera réentendu plus tard sur les productions Crank! comme sur le Power Of Failing de Mineral ou sur les premiers Built To Spill. Entre new wave, folk et post-rock.



Les disques sont encore faciles à trouver à relativement bas prix. Bonne chasse ! (Ph)

lundi 15 juillet 2019

Rosetta Stone ‎– Seems Like Forever

Tiendrait-on déjà une des perles de 2019 ? je pose la question, mais la réponse est évidente. Près de vingt après avoir exploré les contrées tribal metal avec plus ou moins de bonheur dans Unerotica, Porl King le rescapé de la formation d'origine retourne aux sources de la gotherie. Là où le son est pur, où les chansons sont magistrales. 



Ce neuvième album (d'après Discogs) vient donc parachever une carrière débutée à la fin des années 80, dans l'ombre des Sisters Of Mercy. Tu remarqueras que la pochette de ce nouveau disque adopte l'esthétique bichrome de Merciful Release. La plus grande surprise vient de la qualité incroyable de composition. L'album ne contient quasiment que des hits, à commencer par ce People qui me fait danser au bout de la nuit.



Certaines incursions post-punk me rappellent les Chameleons avant que le pli goth rock ne revienne à la charge. Les arrangements et la construction des morceaux glissent sur une couche de pop froide.



Bien sûr, à l'heure de maintenant, les yeux aussi sont servis. Le clip ressemble à ceux qu'on pouvait voir à la télé quand on se couchait très tard dans les années 80. Boulevard des clips. (Ph)