Solid Space
– Space Museum (1982)
Quoi ? Tu ne connais pas Solid Space ? Rien d’étonnant, il
serait grand temps qu’un label sérieux se penche sur le cas de cet album
génial, sorti uniquement en cassette en 1982 et dupliqué sauvagement depuis. Si
des noms comme Max Guld, Desperate Bicycles, Astronauts te parlent, il est
probable que Solid Space va te le faire, grave.
Sonic Youth
– Confusion Is Sex (1983)
Les débuts de Sonic Youth remontent aux années 80. Les premiers
disques piquent un peu, esprit no wave pas très loin, mais dès Confusion Is
Sex, il y a la petite étincelle qui fait la différence et te fait revenir.
Ont-ils voulu écrire une suite à The Ascension de Glenn Branca ? je ne
saurais dire, mais des similitudes existent, ne serait-ce que dans les envolées
bruitistes.
J’ai un peu lâché l’affaire
Sonic Youth à Washing Machine, mais tout ce qu’ils ont fait avant est boulette.
Talk Talk –
The Colour Of Spring (1986)
Contrairement à ce que laisse penser le titre, The Colour Of
Spring est un disque sombre, aussi bien dans sa musique que dans ses textes, et
n'a rien à envier aux autres ambianceurs sordides des années 80. Juste un feeling
différent. Je ne sais pas si les gars de Radiohead se sont gavés de Talk Talk
dans leur jeunesse, mais je n'en serais pas surpris.
Tears For
Fears – The Hurting (1983)
Je vais encore être emmerdé pour choisir un morceau parmi une
collection de tubes. Peut-être vais-je faire simple et envoyer un bon Mad World
des familles, rappeler au peuple la force de la beauté. Dire que c’est même pas
Orzabal qui chante sur ce titre… mais au
moins il danse.
The B-52's –
Whammy! (1983)
Même si le premier album éponyme est largement le plus
connu, les autres disques des B-52’s balancent leur garage wave sautillant avec
tout l’entrain du monde. Et aussi quelques instants plus calmes, pas dégueux. Je
me suis fixé (pas en vrai) sur Whammy ! et son tube Legal Tender qui a dû
être au moins 192ème au Top 50 en France. Avec Wall Of Voodoo, deux
groupes ricains énormes, à consommer sur place ou à emporter.
The
Chameleons – What Does Anything Mean? Basically (1985)
Je suis frappé de la modernité des Chameleons, qui avaient
là plusieurs coups d’avance sur tout le monde, y compris les Cure qui ne les
ont copiés que plus tard, sur Disintegration. Les synthés planants mêlés aux
riffs tranchants, à part Comsat Angels, je ne vois pas qui à l’époque a fait ça
aussi bien. Pas vraiment un groupe de singles, les albums sont plutôt à
envisager dans leur ensemble.
The Clean –
Odditties (1983)
Autre album qui a longtemps attendu un pressage vinyle,
celui-ci vient de Nouvelle-Zélande et je n’en avais jamais entendu parler avant
que 540 ne le réédite en 2012. J’aurais pourtant juré qu’ils étaient Anglais,
vu l’étrange ressemblance avec The Jesus And Mary Chain et Wire. Le groupe a
une discographie impressionnante sur laquelle je n’ai pas encore pris la peine
de me pencher. Dès que j’aurais cinq minutes...
The Cult – Dreamtime (1984)
Oh ! Comme j’ai dansé sur ce truc. Je reste grand fan
de Cult, malgré le côté hard rock un peu ridicule par moment. Les cinq albums
jusqu’à Ceremony valent le coup, il y a sur chacun d’eux plusieurs morceaux qui
déchirent comme du goth rock doit déchirer : profondeur, mélodie, mosh.
The Essence
– Purity (1985)
Un des groupes de cette liste que j’ai pu voir à Reims. Le timbre
de voix de Hans Diener, très proche de celui de Robert Smith, en faisait une
sorte de clone marrant, mais la musique elle ne faisait pas rire. Les compos
sont mortelles. Cet album n’a pas pris une ride et je le joue encore de temps
en temps. Il est possible que tu aies un flashback en entendant ça.
The Jesus
And Mary Chain – Psychocandy (1985)
Un des groupes de cette liste qui a joué à Reims et que j’ai
raté. Non mais quel con ! Je m’en mors encore les castagnettes. Je suis
fan des deux premiers albums et de la compilation de singles et de b-sides.
Automatic ne m’avait pas causé plus que ça à l’époque, mais il faudra bien que
je remette les feuilles dessus, un jour.
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