lundi 13 mars 2017

Second wave 1982-1986 (part 3)

Martin Dupont – Just Because (1984)


Inside Out, le morceau que je préfère de Martin Dupont, est paru sur Hot Paradox en 1987. Il ne sera donc pas dans cette liste, mais que ça ne t’empêche pas d’aller l’écouter.
Les trois albums de Martin Dupont sont inégaux, mais comportent tous leurs instants de bravoure. Remercions encore Infrastition pour ces chouettes rééditions CD, en attendant de vrais vinyles tous frais, car les trois albums ont leur place dans une discothèque P&C.



Max Guld – For Enden Af Corridoren (1985)


Album minimal bricolé au Danemark et paru à l’origine uniquement en cassette, il aura fallu une réédition vinylique pour que je puisse y coller mes oreilles avec bonheur. Ce disque est une petite merveille de fraîcheur, avec ses petits moments tendus, ces mélodies bien senties et parfaitement mémorisables.




Misfits – Legacy Of Brutality (1985)


Y’a-t-il plus emblématique du deathrock que les Misfits ? Aussi dansant que les B52’s, la banane plutôt que la choucroute. Affaire de goût. C’est toujours un vrai plaisir de mettre ce disque, qui est inusable, rempli ras la gueule de hits sauvages que même les Cramps ont dû leur envier. Je reste un fan absolu du sieur Danzig, qui a réalisé tellement de bons trucs, y compris en solo.



New Model Army – No Rest For The Wicked (1985)


De Vengeance à Impurity, New Model Army a sorti une série d’albums tout à fait réjouissants. Leur son, moitié deathrock, moitié post-punk, avec une touche folk apportée par la voix de Justin Sullivan, demeure assez inimitable. Mon morceau favori, Get Me Out, est paru après 1986. J’ai donc choisi le second album pour ce Young, Gifted & Skint qui pulse presque rockab’.



New Order – Power Corruption & Lies (1983)


OK, je triche un peu puisque Joy Division était déjà dans la liste 79-82, mais finalement New Order est un autre groupe. Je les trouve très proche de Cure sur ce second album. Il faut dire qu’ils se sont bien mutuellement inspirés. Ou bien était-ce l’air du temps ? Bref. New Order ce n’est pas que Substance, ce n’est pas que de la dance, mais aussi du bon vieux post-punk, intemporel.



Nolla Nolla Nolla – Nolla Nolla Nolla (1984)


Je suis grand fan de musique finlandaise en général, j’aime le phrasé de la langue et la décontraction du peuple. Quand le sieur Hervé m’a copié ce disque et que je l’ai écouté, je suis tombé de ma chaise. Nolla Nolla Nolla t’embarque pour une virée dans un corbillard au milieu des champs et des lacs, tu manques mourir trois ou quatre fois et ça se termine dans un grand éclat de rire. Autant te dire que j’avais sauté direct sur la réédition parue chez Svart il y a quelques temps, l'original étant hors de prix.




Poésie Noire – The Gioconda Smile (1985)


Des princes de l’underground belge, favoris du vendeur de Vitamine C qui distribuait tant de bons disques à Reims, il ne me reste que la compilation CD. Elle contient ce premier album, que j’ai creusé jusqu’à plus soif. Il est plein d’une darkwave minimale et originale, qui me rappelle Propaganda et X Mal Deutchland. Il faudra que je trouve une copie correcte de tous leurs disques.





Propaganda - A Secret Wish (1985)


Là, je vais défendre un disque légèrement mainstream, mais qui vaut mieux qu’une première place au Top 50. A Secret Wish est un disque complet, plus à mettre en lien avec Visage ou Human League qu’avec Madonna ou Wham !




Psyche – Insomnia Theatre (1985)


Cet excellent groupe canadien est resté dans l’ombre de géants comme Soft Cell ou les Sparks. Ils ont pourtant un son à part et une grande qualité de composition. Leur a peut-être manqué un tube interplanétaire. Il reste un classique chez P&C, en particulier les deux premiers albums, parus chez New Rose en France.





Siekiera – Nowa Aleksandria (1986)


Après avoir commencé comme un groupe hardcore punk, de très bonne facture d’ailleurs, les Polonais de Siekiera ont refroidi leur son et sorti cet OVNI en 1986. L’album est resté confidentiel à l’Ouest jusque l’avènement du peer to peer et l’on peut aujourd’hui complètement en profiter.
D’ailleurs, il y a énormément de choses à découvrir dans la musique des 80’s des pays de l’Est, en particulier donc en Pologne et dans l’ex-Yougoslavie.



 A suivre. (Ph)

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