Five Or Six
– Cántame Esa Canción Que Dice, Yeah, Yeah, Yeah (1982)
Après quelques EP sur Cherry Red au début des années 80, c’est
finalement sur Edigsa, un label catalan, que sortira le premier album de Five
Or Six. Totalement post-punk, Cántame Esa Canción aura un petit frère la même
année. Le groupe fera même un split avec Gang Of Four avant de se séparer. Un peu
méconnu, il mérite pourtant tout à fait le détour.
Front 242 – No Comment (1984)
Groupe phare de l’Electronic Body Music, les belges 242 ont
mis un grand nombre de hits en boite. Sur ce second album, ils ont fait
chauffer le sampler, le chant est beaucoup plus désincarné que sur le premier
album Geography. Prémices de la techno et de la révolution cyber du temps des
tubes cathodiques et du Top 50.
Glorious
Din – Leading Stolen Horses (1985)
Groupe découvert récemment via le label espagnol BFE qui
prévoit une réédition du premier album Leading Stolen Horses cette année, je me suis vite fait happer par le
post-punk simple et dépouillé de Glorious Din. Leurs deux albums sont restés
confidentiels pendant des années semble-t-il, produits en tirage limité, ce qui
est assez surprenant pour un groupe ricain de cette qualité. Jamais trop tard…
Guerre Froide – Archives (1985)
Il y a quelques groupes de l’hexagone dans la liste. Pas par
esprit franchouille, mais parce que des disques remarquables sont parus ici
entre 82 et 86.
Guerre Froide rime avec minimal, rebelle et réaliste. Et s’il
fallait un disque ou une cassette pour expliciter le terme cold wave, je crois
bien que j’utiliserais Archives, dont on a déjà parlé dans ce blog.
Head Of David – LP (1986)
On connait surtout Head Of David comme un groupe
pré-Godflesh. L’ami Romain m’ayant filé ce LP il y a peu, je l’ai remis pour
vérifier le vieux souvenir que j’en avais. Bien m’en a pris. Le disque suinte
le deathrock indus, avec un groove sale presque bluesy. Parfait pour des danses
inventées.
Holy Toy –
Panzer And Rabbits (1984)
Généralement étiqueté indus, ce groupe norvégien devrait
plaire en priorité aux amateurs de neofolk, éventuellement aux aventureux
Neubauten. Holy Toy est à nouveau actif et leurs deux albums récents
font partie des trucs que je dois prochainement disséquer.
Japan – Oil On Canvas (1983)
Oil On Canvas est le seul album de Japan paru entre 82 et
86. Le choix est donc vite fait. Bien sûr toute la discographie de Japan est à
connaitre par cœur, ainsi que celle de chacun des membres du groupe. Japan vaut
largement mieux que l’étiquette néo-romantique mainstream qu’on leur a collée. Ils
naviguent à mon avis plus près des côtes darkwave, sauf qu’ils ont piqué un
yacht et sont sapés en dandy.
Kas Product – Try Out (1982)
Si la discographie de Kas Product est inégale à mon goût, le
duo a toutefois sorti des perles énormes et, un peu comme Martin Dupont, ils
chipent leur place dans cette liste avec juste quelques très bons morceaux.
Kirlian
Camera – It Doesn't Matter, Now (1983)
J’aime beaucoup les débuts de ce groupe italien. Leur discographie
est immense et continue même encore aujourd’hui, malgré les controverses. Je
les ai mis eux dans la liste, à la place de Cassandra Complex, histoire de
densifier la présence internationale et de saluer la grande qualité de la scène
italienne passée et actuelle.
Kissing The Pink – Naked (1983)
J’avais complètement oublié l’existence de ce groupe jusqu’à
une période récente où Elodie m’a fait réécouté The Last Film. Ce morceau avait
été un hit de folie à l’époque, en tous cas dans ma mémoire. Je ne connaissais
point l’album, premier du groupe. Il se tient, mariant subtilement hip-hop et
black metal (je déconne, c’est juste pas possible, ça). Naked sonne comme un bon
disque de synth-pop, avec quelques tubes. Roulez jeunesse.
A suivre. (Ph)
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