samedi 26 mars 2016

Propaganda - A Secret Wish

Milieu des années 80. La new wave s'est répandue comme la chienlit (Tielnich) et la mauvaise synth pop, surtout la française (GoldImages, pouah !) est partout au Top 50. Cette soupe affreuse fera beaucoup de tort à un genre qu'on assimile trop vite à de la variété.
Récemment, en écoutant l'excellent album de Lebanon Hanover - Besides The Abyss, j'ai été frappé par des traits communs avec Propaganda. Je parle bien du groupe allemand qui a trusté le Top 50 avec P-Machinery.


Propaganda sur son premier album A Secret Wish avait un son beaucoup plus rude que la plupart des autres groupes à succès, du proche de Depeche Mode, de Tears For Fears et de New Order que de Bill Baxter. Le groupe avait été fondé par un ancien Die Krupps, Ralf Dörper, qui amenait une touche résolument indus. Les voix féminines contrebalançaient le tout et la qualité des compos en faisait un disque de chevet qui, je trouve, vieillit très bien.




La face A en particulier est spectaculaire. Je crois que je peux l'écouter en boucle pendant des heures. La face B contient quelques gros hits, mais me cause moins. Le reste des disques de Propaganda tire vers le Abba des mauvais jours. Pas glop. En tous cas rien qui s'approche de ce Jewel.



Si j'ai réveillé le Roland qui sommeille en toi, voici l'album en entier. Ph.




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