Je classe grossièrement les deux premiers albums d'Hexvessel au rayon neofolk, en insistant sur le côté organique de leur musique. Shamanisante à souhait, elle ne tombe cependant pas dans des travers faussement médiévaux. Elle a plutôt tendance à prendre racine dans les bas-fonds de la musique progressive et les bandes originales de films sur les rennes et les feux de camp.
Sur le second album, No Holier Temple (Svart, 2012), les morceaux s'étendent à l'infini ou bien ils restent courts, ni les formats ni les instruments utilisés ne sont prévisibles, ce qui en fait un disque riche, toujours inventif. Je me surprends même à tolérer un accordéon comme sur Are You Coniferous?
Me croiras-tu si j'ajoute qu'en plus ils ont le sens du blues ?
Hexvessel vient de sortir un nouvel album, When We Are Death, qui, à première écoute, part un peu moins loin que les deux premiers dans la poésie noire. On prendra le temps de vérifier. Ph.
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