Les Smiths sont un pilier de l'univers pigeons & corbeaux. Clivants certes, mais tellement délicieux. Ma préférence va au second album, bien que le classement soit serré avec le s/t et The Queen Is Dead.
C'est peut-être l'artwork le plus parfait avec celui du Unknown Pleasures. La photo signée Emile de Antonio tirée du film "In The Year Of The Pig" (1968) expose le point de vue radical du groupe, au moins au niveau des textes. Comme Depeche Mode, les Smiths utilisent leur new wave poppy pour passer le message. Sous ses airs romantiques, Morrissey n'est pas Brian Ferry.
Les années passent, le disque ne vieillit pas. Bien sûr, il reflète son époque, mais contrairement à d'autres bandes de pop, il ne montre pas son âge. Pas d'usure. Les riffs finement ciselés de Johnny Marr et les lignes magiques de basse d'Andy Rourke aident sans doute à la conservation.
La machine à remonter le temps nommée Vidéo permet d'aller revisiter les classiques joués fort et en public, pour une heure de pures vibrations. (Ph)
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