Deux nouvelles excellentes sorties du label breton Symphony Of Destruction méritent un petit clin d’œil.
Haldol – The Totalitarianism Of Every Day Life
Ce second album est assez différent du premier, il suit l'évolution amorcée lors du précédent EP. Exit le hardcore punk générique, Haldol produit maintenant une mouture plus personnelle faite de death rock, de post-punk avec une guitare au son noise tendance Black Flag période My War. La ligne est donc assez dure, l'écoute du disque peu reposante malgré une importante variation entre les morceaux. Comme The Coltranes, Haldol est imprévisible et difficile à étiqueter.
Le groupe ne sort pas de nulle part, le batteur par exemple jouait dans Bad American et dans The Stasi. De bonnes références il me semble, dans la lignée Touch & Go.
Ostavka - Ostavka
Après avoir fait paraître un 7" sympa l'an passé, les bretons récidivent avec un cinq titres sur un 12". Mini-album, EP, on ne se sait pas trop. La musique guidée par la voix hypnotisante de Nina emprunte le chemin cold wave défriché par Siouxsie et entretenu depuis par des centaines de groupes, de The Veil à Pleasure Leftists. Rien de révolutionnaire malgré le vernis anarcho-punk des textes, le disque séduit par sa qualité de composition et une exécution sans faille, en place. Il me fera patienter jusqu'à un premier véritable album que j'espère varié et débridé. (Ph)
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