Un album court et sombre, dans la lignée des démos déjà présentées dans ce blog. La nouvelle version de Pitch Dark m'a un peu déçu, mais ça reste un super disque de coldwave pure.
voir aussi : 2018 adorables
27 - L'Avenir – Requiem (Cold Beats)
Ce nouvel album de Jason Sloan apparaît dans la brume. Quelque part entre Visage et Orchestral Manoeuvres In The Dark, il s'écoule d'une manière paisible, minérale.
28 - Catalogue – High Grey Effective (Crapoulet, Hell Vice I Vicious Records)
Nous scrutons avec attention les pérégrinations des Marseillais de Catalogue qui continuent de distiller le meilleur post-punk en toute confidentialité. Je ferai un parallèle avec le groupe américain Lunch, au style assez proche : rock tendu, angulaire, minimal, inspiré.
Voir aussi : Catalogue - 1er album
29 - Black Marble – Bigger Than Life (Sacred Bones)
Toujours un petit goût de Manchester pour Black Marble dont le nouvel album, plus léger et plus pop se laisse apprivoiser en quelques écoutes.
Voir aussi : Black Marble - It's Immaterial
30 - Closed Mouth – [ O N E ] (Cold Transmission)
Nouveau projet solo du toujours prolifique Yannick Rault, Closed Mouth propose une darkwave assez minimale, sur un album nourri et délicat. Une autre belle surprise de 2019.
31 - Da-Sein – Mirror Touch (Galakthorrö)
Le second album pour le duo espagnol flirte toujours avec les power electronics, Galakthorrö style, c'est-à-dire absolument sombre et glacial.
32 - Couverture De Survie – Etat d'Urgence (Bloc Note)
Projet solo de l'ancien batteur du groupe pop shoegaze Born Idiot, Couverture De Survie montre davantage les dents. Pas pour me déplaire. La cassette, malheureusement ultra limitée en copies, est gavée de tubes cold. Une petite sœur nommée Tetrapharmakon vient juste de paraître sur Distag.
33 - Bruised – Rotten Codex (Chicago Research)
Sorte de super groupe avec des membres de Product KF, nous avions déjà été séduits par la démo de 2017. Le premier album, Rotten Codex, part un peu dans tous le sens. Des plages bruitistes, des morceaux punk rock, il est difficile à appréhender en une fois ou à présenter en un morceau.
Voir aussi : 2017 remarquables
Pas de disque de Total Control cette année malheureusement, mais un album de UV Race en lot de consolation. Mets le feu au dance floor avec de la morve et du beat.
35 - Blind Seagull – Nails (Detriti)
Déjà présents dans les remarquables P&C l'an passé, les enclavés de Blind Seagull proposent un nouvel album dans leur discographie déjà bien étoffée. Peu de surprise dans le style, quelques très bons morceaux as usual.
Voir aussi : 2018 remarquables
36 - Wrong Body – Benzo Edits (Cut Surface)
Label à suivre les yeux grands ouverts, Cut Surface édite un projet solo darkwave de Dino Spiluttini, plus habitué à envoyer de l'ambiant, voire de la zik contemporaine. L'album aurait carrément mérité le traitement vinylique, ça viendra peut-être...
37 - Fatamorgana – Terra Alta (La Vida Es Un Mus)
Après une excellente démo, les Barcelonais envoient un album long, parfois traînant, mais qui regorgent de bonnes idées en forme de Triangle.
38 - Mannequin – Nocere (Mannequin)
Groupe guetté au tournant suite à l'excellent split avec Post Tropic en 2018, nous n'aurons eu droit qu'à un single cette année, le nouvel album ne sortant qu'en janvier 2020 sur le label belge Sentimental. Nous en reparlerons forcément...
39 - Otchim – James Dean (Detriti)
La cassette du projet franco-russe Otchim ne contient que quatre titres inédits, assortis de quelques reprises. On attend la suite parce que ça s'annonce bien !
40 - Veil Of Light – Inflict (Avant!)
On note une certaine constance dans la qualité des productions des Suisses de Veil Of Light. Outre le goût prononcé pour l'EBM, certains morceaux de ce nouvel album me rappellent Depeche Mode, ce qui n'est pas pour me déplaire.
41 - 1919 – Futurecide (Cleopatra)
Oui, le 1919 de Machine continue sa route malgré le décès du guitariste Mark Tighe il y a deux ans. Le nouvel album se laisse tout à fait écouter, je ferai une comparaison avec les derniers disques de Wire : solides et bien écrits. Ce Futurecide ressemble par moment à du Preoccupations. Étonnant, non ?
42 - Valuemart – II (Valuemart)
Le premier album de Valuemart nous avait déjà plu, dans un genre bedroom post-punk new wave. Le second album prend les mêmes éléments et les sert en petit ton en dessous du précédent.
43 - Post Tropic – Mirrors (Post Tropic)
Toujours pas de véritable album sur un support physique pour Post Tropic, pourtant le potentiel est là et cet album digital me comble déjà. Si je pose des noms comme Gold Class ou les Smiths, ça devrait te donner un indice de départ suffisant.
La version coldwave de Doric, avec des copains pour faire les instruments. Dommage que l'album soit un poil linéaire, il aurait pu figurer plus haut dans cette liste.
45 - The Heavens – Dream Reaper (The Heavens)
The Heavens fait partie de cette vague d’artistes dont toute la discographie vogue dématérialisée. Pourtant leur son est bien ancré dans le réel, voire dans le passé. Je trouve ce nouveau disque plus intéressant que les précédents, plus authentique aussi.
46 - Second Still – Violet Phase (Fabrika, Sentimental)
Le duo californien, particulièrement prolifique, s'est fendu de huit nouveaux titres à la sauce darkwave. Je regrette parfois le côté plus cru qu'ils avaient à leur début, mais le disque passe tout seul quand même.
Voir aussi : Second Still - Early Forms
47 - Nylex – Plastic For People (No Patience )
Petit goût de Nun et de Rule Of Thirds dans ce premier album de Nylex, de provenance australienne. Le disque se révèle nonchalant, légèrement acide, pas spécialement tubesque mais plutôt du genre insidieux, à l'image de ce Fascinate qu'on trouvait déjà sur la démo de 2018.
48 - Filmmaker – Nocturnal (Squall)
Impossible de tenir à jour mes connaissances dans les sorties de Filmmaker, plusieurs albums sont parus cette année, dont un LP chez Detriti et cette cassette chez Squall. Filmmaker, de Medellin, Colombie joue une techno minimale et primitive, avec une cinématique goth puissante.
49 - Nausea – Fervour (Nausea)
Nausea, alias Samuel Cooper, avait sorti un chouette EP sur Squall (le monde est petit) l'an passé. On devra à nouveau se contenter d'un EP en 2019, mais c'est toujours mieux que The Thirst qui nous fait languir en sortant les morceaux au compte-goutte sur Youtube. Musique brumeuse et fantomatique, je kiffe.
50 - Bleakness – Functionally Extinct (Destructure, Sabotage)
La voix de Nico Bazire sonne curieusement proche de celle d'un certain Greg Sage. A ma connaissance, il n'y a pas de morceaux des Wipers qui s'intitule Bleakness, mais le groupe dans l'ensemble rend hommage aux pionniers de l'Ouest, chaque seconde du disque respire la passion pour les apôtres du Youth Of America.
C'est toujours un plaisir de mettre le regard dans le rétroviseur, de remonter une année, de se coller le cul sur une chaise pendant des heures pour lister, retrouver des infos, des contacts, écrire, se relire, recommencer, mettre en ligne et finalement avoir des retours curieux ou amusés. Merci d'avoir pris le temps de lire. (Ph)
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