La fin des années 80 a vu plusieurs groupes arriver à l'apogée de leur créativité. Période faste, sophistiquée, bascule vers un retour plus brut estampillé grunge et des groupes nouveaux, tu trouveras donc dans cette liste un bon paquet d'artistes déjà présentés dans ces pages. Pas de hardcore ni de metal bien sûr chez P&C, la présentation couvre largement l'univers post-punk, wave, synth, neofolk, art rock.
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1 à 10
Talk Talk – Spirit Of Eden
Je me rappelle avoir été déçu à la sortie de ce disque : parfois bizarre, impressionnant de virtuosité, le 4ème album de Talk Talk les voyait explorer un nouvel univers, sans tube aucun. Pourtant, le disque s'est ancré, chaque détail justifiant sa présence dans un ensemble rutilant, pour devenir aux fil des années un des disques référence de la fin des années 80.
Malgré un côté très pop, ce disque a très bien vieilli. C'est même quasiment un album parfait, comme l'atteste le live 101, qui a permis à Depeche Mode d'entrer dans la cour des grands.
The Sisters Of Mercy – Floodland
Premier disque des Sisters composé uniquement par Eldricht après les départs de Marx, Gunn, Adams et Hussey, l'intraitable Andrew a pourtant réussi un unique coup avec cet album, avant de se planter copieusement par la suite. Floodland reste une bête superbe, une pierre angulaire de la musique de party sombre et relativement tubesque.
Psyche – The Influence
Jamais à mon sens Darrin Huss n'a eu collaborateur / compositeur plus inspiré que David Kristian. Ils ont réalisé une merveille de darkwave, originale et authentique, influence toujours magique.
Death In June – The Wall Of Sacrifice
1987-1991 est une période intéressante pour DI6, avec le Brown Book, les splits avec Current 93 ou Les Joyaux De La Princesse, le live Oh How We Laughed. J'ai pourtant choisi The Wall Of Sacrifice pour ses moments gracieux, le morceau éponyme et les hits plus courts comme Fall Apart.
The Cure – Disintegration
Un autre album sophistiqué pour un groupe autrefois plus cru, Disintegration peut être qualifié d'album de la maturité, étrange et inquiétant, mais plus accessible que les premiers disques. Son écoute me procure toujours autant de plaisir.
The Jesus And Mary Chain – Darklands
La compilation Barbed Wire Kisses me plaisait davantage à l'époque, le côté Neil Young un peu baba de Darklands m'ennuyait sur la longueur du disque. Encore un disque de la maturité... qui a bien vieilli !
Sonic Youth – Goo
La production de Ron St Germain tranche avec les disques précédents de Sonic Youth, qui en 1990 débarquait sur Geffen. Finalement, le contenu acidulé et bruyant, parfaitement équilibré pour moi, a ancré le disque dans mes favoris de cette époque.
The La's – The La's
Inclassable et indémodable, le duo The La's est un astéroïde pop folk indie rock qui n'a finalement laissé qu'un album studio, comme d'autres avant lui. Bien pratique pour éviter le débat sur leur meilleur disque.
And Also The Trees – Farewell To The Shade
à suivre...
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