mercredi 5 décembre 2018

Rudimentary Peni ‎– Cacophony

Entre Death Church et Cacophony, mon cœur balance. C'est quand même plutôt le second que je joue le plus souvent. Instinctivement. J'ai pourtant mis du temps à percer la cuirasse de ce monument du death rock. Ayant découvert les deux albums simultanément au moment de leur sortie en CD en 1994, j'ai été renversé par l'abondance des morceaux et leur format très court, plus habituel dans le hardcore punk



Voilà donc l'affaire, un disque inspiré par la scène hardcore, dans son format, dans son ambiance, mais à la musique résolument post-punk, tendance death rock. Cacophony envoie donc trente titres qui durent entre trente-cinq secondes et trois minutes. L'univers Crass n'est jamais très loin, mais Blinko et sa bande respectent leur plan de marche original tout au long du disque.


Pas étonnant que les RP's aient inspirés nombre weirdos incluant pontes du grunge et de la noise. Je continue d'acheter leurs disques, qui ne déçoivent jamais. Ils sont un repère essentiel, recoupant avec talent plusieurs styles. J'aime aussi l'art visuel développé par Blinko, il fait partie de la recette et, lui aussi, a inspiré un grand nombre de dessinateurs en herbe. N'est-ce pas monsieur Naga ?



Deux titres sont loin de couvrir tout l'univers de Rudimentari Peni, mais c'est un bon début pour se remémorer à quel point ils étaient créatifs et donc intéressants. (Ph)


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