dimanche 26 février 2017

Branches – Distance

Paru en 2006, je suis passé complètement à côté de cette autoproduction, exclusivement CD. Il aura fallu que je découvre le second album, Old Forgotten Places, dont on a déjà parlé ici, pour que je fasse coup double. Au prix de l’envoi d’un disque, ça va souvent la peine de se montrer curieux. Enfin, curieux, j’avais bien sûr jeté une oreille sur les deux albums via le bandcamp du groupe.



Si tu es branché Chameleons / Cure, que tu as mis en boucle What Does Anything Mean, Basically et Disintegration, viens chercher bonheur. La remarquable qualité de l’enregistrement permet de bien saisir toutes les nuances des synthés et des guitares, et de profiter à blinde de la voix modeste de Francesco Forestiere. Dans l’ensemble, ce Distance m’évoque aussi The Essence et Mary Goes Round, dans des ambiances sombres mais pas que. En témoigne ce somptueux From Somewhere.



Le disque coule comme une blonde d’abbaye bien fraîche dont on connait le goût mais qui dégage plein de saveurs subtiles qui poussent à y revenir. Après avoir bien usé le second album de Branches, je me suis donc concentré sur celui-ci et je ne saurai dire lequel des deux je préfère. Ils s’écoutent tous deux sans fin.




Maintenant, espérons qu’une âme charitable aura l'audace de rééditer ces deux chefs d’œuvre en vinyle. (Ph)

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