Y'a un paquet de trucs actuels que j'ai pu découvrir grâce à Dave Cantrell. En plus d'organiser des concerts et un festival, le gazier dénonce un max de bons groupes, comme Rosalux.
Cet album, paru uniquement en cassette sur un label argentin, se pose délicatement dans un tourbillon de neige. Cold wave. Peu importe l'étiquette, seul compte le son. Celui de Rosalux dépasse largement toutes mes espérances. Bien sûr on entend parfois les Cure à l'horizon, mais je suis pas du genre que ça dérange. Je dirai même que c'est un peu ce que je cherche.
L'album compte neuf morceaux et pas de remplissage. Il glisse de bout en bout avec des moments remarquables comme le titre en collaboration avec Jamie Stewart de Xiu Xiu.
De la Turquie à l'Islande en passant par le Canada, l'Argentine, la Russie, l'Australie, le post-punk est joué partout. Si les références, souvent les mêmes groupes anglais, ne varient guère, les nouvelles moutures proposent des saveurs diverses et variées en incorporant leur propre culture. Tant mieux pour nous, ça laisse de la place pour la surprise.
Les textes de Rosalux s'écrivent et se chantent en Espagnol, ce qui peut rappeler un petit côté New Wave de Paralisis Permanente ou de Claustrofobia, mais finalement je les trouve plus proches de ces groupes actuels qui fleurissent partout tels des chrysanthèmes sauvages. Et je te laisse juger par toi-même avec l'album en entier. (Ph)
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