En 2012, je suivais toutes les sorties du label US Perennial qui avait déjà produit Milk Music et Broken Water. Le top level. Cairo Pythian est arrivé avec une étiquette étrange, à peine rock. Délicatesse et mélancolie.
Je raccroche Cairo Pythian à une vaste scène incluant David Bowie et Gary Numan, où se mèlent l'organique et le synthétique et pour laquelle le préfixe post porte son sens post-humaniste. Les influences sont dépassées, la recherche devient pure.
On peut facilement se tromper sur ce disque qui ne paye pas de mine. La production n'est pas ravageuse, il ne contient pas vraiment de morceaux disco à passer en soirée, c'est typiquement le bon album underground de connaisseur, encore facile à trouver avec les super nouvelles technologies.
J'aime particulièrement les morceaux aux confins du neofolk et de la darkwave. Monte le son. Pratiquement tout l'album joue dans cette sphère. Les autres disques de Cairo Pythian m'ont moins remué, quand celui-ci est presque magique. (Ph)
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