De l'impressionnante discographie de Eyeless In Gaza, une
quinzaine d'albums, Rust Red September est celui que je conseillerais pour s'y mettre. C'est un
disque majestueux, qui dépasse de loin ce que Martyn Bates et Peter Becker ont
fait avant, et qu'ils n'approcheront plus que par intermittence ensuite, comme sur le
superbe Song Of The Beautiful Wanton (Soleilmoon 2000).
Le groupe tire bien sûr son nom du roman d'Aldous Huxley, en
français La Paix Des Profondeurs, paru quelques années après Le Meilleur Des Mondes.
Les textes auront donc une importance particulière, dans une musique qui, sur
ce disque, ressemble à ce qui aurait pu être la suite de The Hurting de Tears For Fears.
Si la mélancolie et les sanglots longs se trouvent tes compagnons, Rust Red September est une mine inépuisable d'émotions, dans un royaume pop où les mélodies coulent à folk dans une ambiance slow de l'été.
Le groupe existe toujours, continue à se produire dans un format peinard, beau et profond. les cheveux sont gris, mais les gestes demeurent précis et les voix claires. Un concert avec And Also The Trees comblerait sans doute tout un tas de fans. (Ph)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire