dimanche 12 mars 2017

Second wave 1982-1986 (part 2)

Five Or Six – Cántame Esa Canción Que Dice, Yeah, Yeah, Yeah (1982)


Après quelques EP sur Cherry Red au début des années 80, c’est finalement sur Edigsa, un label catalan, que sortira le premier album de Five Or Six. Totalement post-punk, Cántame Esa Canción aura un petit frère la même année. Le groupe fera même un split avec Gang Of Four avant de se séparer. Un peu méconnu, il mérite pourtant tout à fait le détour.



Front 242 – No Comment (1984)


Groupe phare de l’Electronic Body Music, les belges 242 ont mis un grand nombre de hits en boite. Sur ce second album, ils ont fait chauffer le sampler, le chant est beaucoup plus désincarné que sur le premier album Geography. Prémices de la techno et de la révolution cyber du temps des tubes cathodiques et du Top 50.




Glorious Din – Leading Stolen Horses (1985)


Groupe découvert récemment via le label espagnol BFE qui prévoit une réédition du premier album Leading Stolen Horses  cette année, je me suis vite fait happer par le post-punk simple et dépouillé de Glorious Din. Leurs deux albums sont restés confidentiels pendant des années semble-t-il, produits en tirage limité, ce qui est assez surprenant pour un groupe ricain de cette qualité. Jamais trop tard…



Guerre Froide – Archives (1985)


Il y a quelques groupes de l’hexagone dans la liste. Pas par esprit franchouille, mais parce que des disques remarquables sont parus ici entre 82 et 86.
Guerre Froide rime avec minimal, rebelle et réaliste. Et s’il fallait un disque ou une cassette pour expliciter le terme cold wave, je crois bien que j’utiliserais Archives, dont on a déjà parlé dans ce blog.




Head Of David – LP (1986)


On connait surtout Head Of David comme un groupe pré-Godflesh. L’ami Romain m’ayant filé ce LP il y a peu, je l’ai remis pour vérifier le vieux souvenir que j’en avais. Bien m’en a pris. Le disque suinte le deathrock indus, avec un groove sale presque bluesy. Parfait pour des danses inventées.



Holy Toy – Panzer And Rabbits (1984)


Généralement étiqueté indus, ce groupe norvégien devrait plaire en priorité aux amateurs de neofolk, éventuellement aux aventureux Neubauten. Holy Toy est à nouveau actif et leurs deux albums récents font partie des trucs que je dois prochainement disséquer.



Japan – Oil On Canvas (1983)


Oil On Canvas est le seul album de Japan paru entre 82 et 86. Le choix est donc vite fait. Bien sûr toute la discographie de Japan est à connaitre par cœur, ainsi que celle de chacun des membres du groupe. Japan vaut largement mieux que l’étiquette néo-romantique mainstream qu’on leur a collée. Ils naviguent à mon avis plus près des côtes darkwave, sauf qu’ils ont piqué un yacht et sont sapés en dandy.



Kas Product – Try Out (1982)


Si la discographie de Kas Product est inégale à mon goût, le duo a toutefois sorti des perles énormes et, un peu comme Martin Dupont, ils chipent leur place dans cette liste avec juste quelques très bons morceaux.



Kirlian Camera – It Doesn't Matter, Now (1983)


J’aime beaucoup les débuts de ce groupe italien. Leur discographie est immense et continue même encore aujourd’hui, malgré les controverses. Je les ai mis eux dans la liste, à la place de Cassandra Complex, histoire de densifier la présence internationale et de saluer la grande qualité de la scène italienne passée et actuelle.



Kissing The Pink – Naked (1983)


J’avais complètement oublié l’existence de ce groupe jusqu’à une période récente où Elodie m’a fait réécouté The Last Film. Ce morceau avait été un hit de folie à l’époque, en tous cas dans ma mémoire. Je ne connaissais point l’album, premier du groupe. Il se tient, mariant subtilement hip-hop et black metal (je déconne, c’est juste pas possible, ça). Naked sonne comme un bon disque de synth-pop, avec quelques tubes. Roulez jeunesse.



A suivre. (Ph)

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